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Mon Approche

Guy Boutin, médiateur agréé

Québécois d'origine (comme la médiation), j'ai suivi parallèlement à ma formation de musicien, de courtier et d'expert en placements, les formations requises pour exercer en tant qu'expert agréé. Mon parcours, mon expérience servent une approche alternative des personnes en conflit. Contactez-moi.

"S'écouter pour s'entendre": mon approche, ma philosophie.

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Elle sous-tend une méthodologie originale, respectueuse des personnes et des sensibilités dans la recherche positive de solutions.

S'écouter 

Les conflits naissent le plus souvent d'une incapacité à exprimer clairement des attentes mutuelles. J'aide les parties à formuler celles-ci, dans un cadre défini, de façon posée, pour favoriser la compréhension et l'écoute. Je travaille à établir ou restaurer la reconnaissance et le respect réciproques, ce qui permet d'avancer ensemble.

S'entendre

S'entendre, c'est être capable de comprendre et de se faire comprendre. J'aide, dans un climat pacifié, les parties à prendre conscience  de l'importance du ressenti dans une situation de crise. J'inventorie et analyse avec vous  les pistes suggérées, pour vous aider à parvenir à un règlement équitable.

Trouver ensemble des solutions 

Mon parcours et mon expérience vous aident à oser sortir des sentiers battus, pour formuler des solutions alternatives.

En médiation, il n'y a pas de cadre rigide: c'est le sentiment d'être entendu, reconnu et respecté dans ses attentes et demandes qui permet de trouver des solutions satisfaisantes, parfois originales, parfois inattendues.

 

La satisfaction des parties est le gage d'une solution durable.

Equité?

L'équité, au-delà des règles du droit en vigueur, tente d'établir un équilibre entre les parties, de sorte que chacun voit sa spécificité prise en compte.

L'équité n'est pas l'égalité, elle fait appel à la notion de "traitement juste", en fonction des personnes et des circonstances.

Satisfaction?

La satisfaction est un état affectif fait de plaisir et de soulagement, éprouvé par celui qui a obtenu ce qu'il souhaitait.

La satisfaction nait du sentiment d'être entendu, et d'obtenir une réponse juste à sa demande.

Méthodologie

Ancre 1

Les différentes "écoles" de médiation distinguent trois grands types d'approche. Je pratique les trois. C'est après une première évaluation  que j'adopte la méthode qui me semble la mieux appropriée aux personnes et/ou à la nature du différend.

Médiation intégrative 

 

Un conflit est un différend qui a dégénéré en se chargeant d'éléments subjectifs, affectifs ou idéologiques. La médiation intégrative fait une place aux émotions provoquées par des besoins non satisfaits, non rencontrés, et permet de les formuler dans le récit.

 

La reconnaissance mutuelle des intérêts de chacun amène les parties à un dialogue plus paisible, à retrouver des valeurs et des points de convergence.

 

Dans un climat où les affects ont été dépassionnés, les techniques de négociation raisonnées peuvent être sollicitées, mais c'est l'interaction entre les personnes qui demeure l'objet de toutes les attentions.

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Le médiateur aide les parties à multiplier les pistes de solutions si bien qu’elles peuvent négocier sur un plus grand choix d’options.

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Médiation transformative
 

La médiation transformative utilise les outils de la thérapie brève afin que le mode de communication change et que chaque personne en conflit puisse se remettre en question et s’investir de manière responsable dans la relation.

 

Le médiateur aide les parties à transformer le conflit et donc à inverser l’interaction destructrice du conflit en une interaction constructive.

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Le médiateur invite les parties à se rappeler, non pas les moments où la relation s’est dégradée mais au contraire les moments où la communication était bonne.

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Ainsi les parties examinent les circonstances dans lesquelles la relation a été acceptable. Elles tenteront de reproduire le même environnement pour élaborer par petites touches une solution réalisable.

 

Médiation narrative
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Plus le temps passe, plus les faits relatifs à un différend se transforment, le récit traduisant la réalité subjectivement vécue par les personnes.

 

Par un processus de médiation narrative il sera tenté de retrouver à partir des récits des parties ce qui s’est réellement produit.

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Les parties sont invitées  à partir des différents  points de vue, à reconstruire ce qui a été réellement leur histoire commune, au travers de l'élaboration d'un récit commun.

 

Ce type de médiation permet

notamment aux couples de «vider l’abcès» de la rupture et de laisser les parties exprimer leur ressenti. En cela, le médiateur les aide à mieux se comprendre en sollicitant  l’empathie.

Les parties peuvent ainsi s’apaiser et deviennent aptes à trouver ensemble un accord.

Protocole

Ancre 2

Avant d’aborder la médiation elle-même, le médiateur communique aux parties les sujets qui doivent être formulés dans la convention qui les lie, et qui porte le nom de "protocole". 

 

Les exigences minimales imposées par la loi sont les suivantes:

 

  • Nom et domicile des parties et de leurs conseils;

  • Nom, qualité et adresse du médiateur, et mention "médiateur agréé par la Commission Fédérale de Médiation";

  • Rappel du caractère volontaire de la médiation;

  • Exposé succinct du différend;

  • Rappel du principe de la confidentialité des communications échangées dans le cours de la médiation

  • Mode de fixation et taux des honoraires du médiateur, ainsi que les modalités de leur paiement ;

  • Date;

  • Signature des parties et du médiateur.

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Lors du premier entretien, l’attention est attirée sur les principes fondamentaux du processus de médiation et un planning est établi quant à la durée de la médiation. La durée de la médiation peut être librement fixée par les parties, sauf lorsqu’il s’agit d’une médiation judiciaire. Dans ce cas, c'est le juge qui fixe l’échéance à laquelle le médiateur devra faire rapport du résultat de la médiation.

 

Le protocole de médiation contient une description succincte du différend, ceci, afin que les parties puissent faire valoir la nature du différend et les éléments constitutifs qui seront abordés dans la médiation. Les parties peuvent ajouter un avenant au protocole durant le processus de médiation, pour des sujets ou problèmes qui n’ont pas été mentionnés au préalable et/ou pour donner une portée plus grande au règlement qu’elles ont en vue et qui excèderaient les limites initiales. 

Les « règles du jeu » que les parties s’engagent à respecter sont fixées dans cette même convention ou protocole, en concertation avec le médiateur.

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En résumé, le protocole formalise le processus entre les parties et le médiateur. Vous en trouverez un exemplaire ici:

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